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📌 Suppression de données non effective
📜 Blocage et suppression des données : Non respect de l’article 32 du LOPDGDD
Source :PS-00176-2024
L’AEPD a sanctionné de 20 000 € (réduite à 16 000 € pour paiement anticipé) une banque pour violation de l’article 6(1) du RGPD, soit un traitement sans base légale.
🔍 Les faits
- Un client a demandé la suppression et le blocage de ses données après avoir résilié sa carte bancaire en 2022 conformément à l’article 32 du LOPDGDD.
- En 2023, ce client a voulu commander une nouvelle carte.
- La banque a alors refusé l’offre « nouveau client » en se basant sur des données précédemment bloquées.
❌ L'infraction
➡️ Les données auraient dû être bloquées définitivement, sans traitement ultérieur sauf exceptions strictes (ex : obligations légales, judiciaires).
➡️ L’utilisation de ces données pour déduire l’inéligibilité à une promotion n’est pas une base légale valide.
🔒 Violation de l’article 6(1) du RGPD : absence de base légale pour le traitement.
📜 Qualification : infraction très grave selon l’article 72.1.b) de la LOPDGDD.
⚖️ Sanction
- 💶 Amende initiale : 20 000 €
- 💰 Réduction à 16 000 € pour paiement anticipé
- ✅ Aucun recours engagé par la banque
📣 À retenir pour les DPO
- Bloquer ≠ archiver sans réutilisation
- Toute réactivation de données nécessite une base légale claire
- L’usage commercial post-suppression = non conforme !
- ⚠️ Risques RGPD accrus pour les entreprises manipulant des volumes importants de données clients