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Vidéosurveillance : quand un hôtel s’emmêle dans ses durées de conservation ! 🇪🇸
⚠️ Des incohérences dans la politique de conservation des données
📢 L’AEPD lance un avertissement officiel !
📌 Faits :
📅 05/11/2022 – Demande client
🛎️ Un client d’un hôtel en Espagne demande l’accès aux images de vidéosurveillance du parking pour la période du 2 au 5 novembre 2022.
📅 10/11/2022 – Réponse de l’hôtel
❌ L’hôtel affirme que les images ne sont pas stockées, car les caméras servent uniquement à de la surveillance en temps réel.
⚖️ Contradiction : Dans le même message, l’hôtel indique également que des images peuvent être transmises à la justice en cas de besoin, ce qui implique que certaines sont bel et bien conservées.
⚖️ Violations identifiées :
1️⃣ 🔍 Violation du droit d’accès (Article 15 RGPD)
📌 L’hôtel n’a pas correctement répondu à la demande du client.
📌 Les images auraient dû être conservées jusqu’au traitement de la demande.
2️⃣ ⏳ Violation du droit à la limitation du traitement (Article 18 RGPD)
📌 L’hôtel aurait dû préserver les enregistrements pendant l’examen de la demande.
📌 ❌ Les images ont été supprimées prématurément, empêchant le client d’exercer son droit.
3️⃣ ⚠️ Incohérences dans la politique de conservation
📌 L’hôtel a fourni des informations contradictoires :
• ❌ D’abord, il affirme qu’il n’y a pas de conservation.
• ⏳ Puis, évoque une durée de 24 à 48 heures.
• 🕒 Ensuite, il parle d’un délai de 72 heures, étendu à 10 jours après la plainte.
🔴 Sanctions et mesures correctrices :
🔔 Avertissement officiel de l’AEPD.
📜 Obligations à respecter sous 60 jours :
✅ Traiter toute demande d’accès avant suppression des données.
✅ Mettre en place un processus clair et cohérent pour conserver les images lorsqu’une demande d’accès ou de limitation est faite.
✅ Définir une durée de conservation stable et suffisante avant suppression automatique des vidéos.